Complexe scolaire

Bienne

Philippe Meyer Architecte - Complexe scolaire
Philippe Meyer Architecte - Complexe scolaire
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References
Philippe Meyer Architecte - Complexe scolaire
Site plan
Philippe Meyer Architecte - Complexe scolaire
Ground floor plan and section
Philippe Meyer Architecte - Complexe scolaire
Compositions
Philippe Meyer Architecte - Complexe scolaire
Basement plan
Philippe Meyer Architecte - Complexe scolaire
First floor plan
Philippe Meyer Architecte - Complexe scolaire
Second floor plan and football club plan and section
Philippe Meyer Architecte - Complexe scolaire
Sections AA' and BB'
Philippe Meyer Architecte - Complexe scolaire
South-east and north-west elevations
Philippe Meyer Architecte - Complexe scolaire
North-east and south-west elevations
Philippe Meyer Architecte - Complexe scolaire
Detail

Complexe scolaireBienneVille de Biel

« L’architecture doit permettre de construire des lieux afin qu’ils permettent l’émergence de liens.
Sans lieux, pas de liens possibles. »
Marc Augé, Non-lieux

En marge de la ville, penser un espace public. Grâce aux passages, l'espace public, qui se décline en galeries, places ou rues, symbolise un nouveau mode de communication sociale, en complétant les nécessaires installations.

S’il existe ce sentiment que l’architecture des éléments programmatiques construits ainsi s’expose, c’est finalement davantage la ville qui se donne à voir comme un « paysage urbain ». Symbolique, presque commerciale, pragmatique, la rationalité politique du passage conjugue ouverture et mise en lumière de manière à horizontaliser et à intensifier les nouveaux rapports entre les individus d’un même quartier.

Le passage apparaît non seulement comme un moyen de mettre à profit les espaces interstitiels de la cité, mais aussi une façon de redonner à ses habitants ce que la ville leur retire pour assurer son développement. Le spectateur ou le promeneur se fait ainsi lui-même objet de mise en scène, le passage, contrôlé, ouvre et s’ouvre sur l'extérieur comme sur l’intérieur, tout en restant contenu dans l’édifice. Les cours intérieures ou extérieures reçoivent tous les regards, et offrent, à la fois, lumière et protection.

La périphérie conserve sa transparence, sa perméabilité, et, de sol à sol, garantit la continuité.

À partir d’une grille d’emprunt, celle de Max Schlup, trois cours, trois usages, une topographie. Un préau couvert qui prolonge les constructions existantes. Un jardin clos pour l’organisation périphérique du jardin d’enfants. Une salle de sport qui occupe l’entier du volume. Ces trois ancrages structurent le territoire du projet et permettent la distribution des constituants programmatiques.

L’ensemble du projet s’établit selon l’installation d’un premier espace sous le niveau de la rue, et d’une couronne détachée au-dessus de ce même niveau. Les passages deviennent lieux et liens, accès et voies de fuite, portes d’entrée et clôtures.

L’espace urbain et le projet se mêlent. L’école est partie intégrante de la vie du quartier, son espace vit au même rythme. Les synergies sont actives. L’école n’est pas uniquement outil, lieu d’enseignement, elle peut se muer en lieu culturel. Créer, au-delà de sa mission d’éducation, de nouveaux liens, de nouveaux lieux d’échange.

C’est peut-être par de nouveaux passages que s’inscrivent les traces d’une architecture durable...

Project team : Marta Balsera, Louise De Froidmont, Maria Puche

 

“Architecture must enable the construction of places so that they allow the emergence of connections.
Without places, no connections are possible.”
Marc Augé, Non-Places

On the margins of the city, thinking a public space.
Thanks to passages, the public space—unfolding as galleries, squares or streets—symbolizes a new mode of social communication by complementing the necessary facilities.

If there is a feeling that the architecture of the built programmatic elements is thus displayed, it is ultimately the city itself that reveals itself as an “urban landscape.” Symbolic, almost commercial, pragmatic, the political rationality of the passage combines openness and illumination in a way that flattens and intensifies the new relationships among individuals in the same neighborhood.

The passage appears not only as a way to make use of the interstitial spaces of the city, but also as a means of giving back to its inhabitants what the city takes from them to ensure its development. The spectator or the passerby thus becomes an object of staging; the passage, controlled, opens and opens onto both the outside and the inside, while remaining contained within the building. The inner or outer courtyards receive every gaze and offer, at once, light and protection.

The periphery retains its transparency, its permeability, and, from ground to ground, ensures continuity.

Based on a borrowed grid—Max Schlup’s—three courtyards, three functions, one topography:
A covered playground that extends the existing buildings.
An enclosed garden for the peripheral organization of the kindergarten.
A gymnasium that occupies the entire volume.

These three anchors structure the project territory and allow the distribution of programmatic elements.

The whole project is based on the establishment of a first space below street level, and a detached ring above that same level. Passages become places and links, entries and escape routes, gates and enclosures.

Urban space and the project become intertwined.
The school is an integral part of neighborhood life, its space pulsating at the same rhythm. Synergies are active. The school is not only a tool, a place of learning—it can transform into a cultural venue.

To create, beyond its educational mission, new connections, new places for exchange.
It is perhaps through new passages that the traces of sustainable architecture are inscribed...

Project team: Marta Balsera, Louise De Froidmont, Maria Puche