HNG_Villa urbaine
Höngg


















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Villa Urbaine
INTIMITÉ PARTAGÉE
Construire, c'est : collaborer avec la terre ; laisser une empreinte humaine dans un paysage, une marque qui le transformera à jamais ; participer à cette lente métamorphose qui fait la vie des villes.
Construire, c'est aussi : travailler avec le temps dans sa dimension passée, en saisir l'esprit et le transformer, lui servir de relais vers un avenir plus lointain ; sous la pierre, découvrir le secret des sources.
Marguerite Yourcenar, "Mémoires d'Hadrien" (Munich, 1951)
PHILOSOPHIE
L'architecture n'est pas une question de style.
Reflet de son époque, elle ne peut être qu'actuelle. Mais la question essentielle demeure : comment réconcilier architecture et urbanisme ?
Retrouver cette connexion indicible entre le territoire et son contexte. Ne pas opposer rupture et continuité.
S'éloigner d'un monde de l'image où le design prend peu à peu le pas sur l'architecture.
Définir une architecture est difficile. Mais on peut définir une méthode, une approche : l'union indispensable d'un lieu et d'un thème. Cette union se traduit inévitablement dans la matière et la forme, dans le détail et son expression.
Culture, curiosité et apprentissage s'accumulent avec le temps, et paradoxalement, nourrissent une idée de vitesse plutôt que de durée.
L'impatience grandit avec la connaissance
VILLA URBAINE
Le terme villa, d'origine latine, désignait initialement un bâtiment isolé dans la nature.
En Suisse alémanique, les quartiers situés sur les versants sud du Zürichberg et du Hönggerberg ont servi de modèles en matière d'urbanisme résidentiel.
Ces villas urbaines occupent généralement de petites parcelles, exploitant le terrain comme socle naturel.
INTIMITÉ PARTAGÉE
Le type "villa urbaine" réunit de 4 à 8 logements sous un même toit, offrant une diversité d'habitations.
Chaque appartement entretient une relation unique avec l'espace extérieur, tirant sa qualité de son orientation et de son dialogue avec l'environnement.
Les logements du rez-de-chaussée se prolongent en jardins privatifs, tandis que ceux des étages disposent de balcons ou loggias, et ceux des derniers niveaux, de terrasses ou de jardins sur les toits.
DU COTEAU AU LAC
Le site, avec sa topographie singulière et sa vue dégagée sur la nature, forge l'identité du projet.
L'architecture repose sur la superposition de trois volumes : un socle, l'élévation principale et un noyau vertical de circulation.
Le seuil d'entrée se tourne vers la route d'accès, accueillant le visiteur. Le socle élève le jardin et la villa au-dessus de la rue.
Depuis les terrasses et longs balcons, le regard se déploie du jardin privatif jusqu'au lac, traversant le paysage avec fluidité.
DE L'AIR ET DE LA LUMIÈRE
Le paysage environnant est une extension inséparable de la villa.
Le projet naît de l'intégration de l'environnement proche et lointain dans l'architecture.
Chaque logement bénéficie d'un cadre naturel : une vue sur les arbres, une exposition au soleil du sud.
Les jardins, balcons et terrasses prolongent les espaces intérieurs, tandis qu'une ventilation naturelle et un apport lumineux généreux assurent un confort thermique optimal.
Project team: Marta Balsera, Maxime Cuturilo