UITG_Headquarter UIT

Genève

Philippe Meyer Architecte - UITG_Headquarter UIT
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UITG_Headquarter UITGenève Privé

Concours

avec Collin Fontaine Architectes Rosetta

 

Communiquer et transmettre: La communication est une valeur fondamentale de l’émancipation individuelle et collective à travers l’histoire. Elle a deux racines : La première, lie communication et partage, compréhension et respect d’autrui. La deuxième, renforcée par les techniques, insiste sur l’idée de transmission. Elle permet aux individus et aux collectivités de se représenter, d’entrer en relation les uns avec les autres, et d’agir sur le monde. A valeur de progrès social, elle assure le lien entre individus libres et assume l’aspiration à l’égalité de toutes sociétés démocratiques. C’est un enjeu majeur du 21e siècle. La diversification des pratiques de communication liée aux nouveaux modes de vie génère des échanges quasi permanents et plus riches. Le triomphe des techniques, en rapprochant les hommes, oblige à un effort de connaissance et rend plus lisible l’intercompréhension entre culture. L’ architecture, par son travail sur l’imaginaire, soutient l’image de l’institution, recherche de nouvelles formes d’organisation technique et sociale et procure l’expression visuelle des idées qui sous-tendent les fondements de l’organisation, une anticipation sur la réalité future qui renvoie ainsi à la société globale, fixe son rôle et le légitime. Un paysage urbain: Le projet fait appel à la notion de paysage urbain réintroduisant composition, addition, jeux volumétriques, lecture du proche et du lointain. Ce paysage, apparenté à l’art urbain, en utilise les mêmes expressions (coloris, découpe de la ville sur le sol, silhouette sur le ciel, ordre continu ou discontinu de la construction) pour montrer que la ville est un paysage artificiel. Cette approche prend en compte le point de vue du piéton, les perspectives, les plantations ainsi que l’ensemble des éléments de l’esthétique urbaine. La relation au site naturel y est prépondérante, ainsi que les vues à créer sur les paysages environnants. Ce paysage se décompose en trois éléments: les volumes creux, limités par le sol, les masques latéraux que constituent les constructions avoisinantes, et les volumes pleins, qui sous tous les angles, se profilent tels des monuments. L’espace de transition, qui lie les creux et les pleins, joue le rôle de passage.

C’est une échappée qui permet de voir ou d’entrevoir le caractère du quartier adjacent et de passer de l’échelle urbaine à l’échelle du lieu, de passer du parc à la rue. L’ordre bâti, par addition, dans une nécessaire opération de complément, est un acte d’aménagement et de déplacement. La volumétrie de l’ensemble respecte les gabarits dans une composition globale du lieu. Prenant en compte le point de vue du piéton, les perspectives, les plantations, le paysage urbain recomposé, met au premier plan la notion de perception, par l’équilibre des masses bâties, leur mode relationnel et leur proximité. Horizontalité et verticalité: L’accès public et de représentation se situe du côté de l’Avenue Giuseppe Motta. Il s’articule autour d’une séquence amenant le visiteur à traverser un jardin minéral, accueillant les véhicules de fonction. Augmenté et souligné par un grand bassin, il conduit au hall sécurisé du bâtiment. L’enceinte reprend, dans un rythme subdivisé, la modénature des façades. Comme l’ensemble des accès au site, elle respecte les normes de sécurité UNMOSS.

Le bâtiment principal est conçu comme un espace ouvert sur l’extérieur, transparent et lumineux. Il se développe sur un seul niveau émergeant délicatement posé dans le parc. Il est compris comme un élément rassembleur. C’est un pavillon. Son horizontalité dialogue avec la verticalité du bâtiment de bureaux. Il souligne les limites du parc. Il marque le promeneur vers le large emmarchement qui lentement l’accompagne jusqu’à la rue de Varembé. L’entier de son plafond est composé d’un système de dalles à caisson souligné par une lumière diffuse. Son cœur est creusé d’un patio au centre duquel se trouve un arbre, élément séculaire et symbolique. Celui-ci confirme la présence d’une architecture en dialogue avec la nature. A son extrémité ouest, un jardin de pins sylvestre est créé. Ce nouvel élément végétal établit une douce la couture avec le site du CICG. L’ensemble des programmes à ce niveau s‘articule autour du patio intérieur. L’espace thématique est directement lié au hall d’entrée. Il se transforme aisément en salles de conférence par une série de parois coulissantes qui disparaissent dans les noyaux structuraux. Le restaurant-cafétéria est en balcon sur la rue et sur le ‘’jardin des pins’’. Lumineux et s’ouvrant sur trois côtés, il est prolongé par une terrasse occupant un patio central . Une rue intérieure porte, depuis le hall, le visiteur au rez-de-chaussée de Varembé et aux salles de conférences en empruntant un escalier généreux. Un second accès se fait par le rez-de-chaussée Varembé. Celui-ci est composé en façade par l’espace des délégués et par le cyber-café qui viennent tous s’afficher sur la rue. Les salons privés complètent l’ensemble de ce niveau en balcon sur le foyer des salles de conférences. Le visible et l’invisible: La relation entretenue entre la rue et le parc oblige au contre-terre. L’occupation du sous-sol comme un espace à part entière, avec ses propres caractéristiques, induit, outre la qualité singulière des lieux constitués, un potentiel intelligent de l’utilisation de la matière. Le projet occupe le sous-sol comme un espace à part entière lui conférant une qualité singulière. Occuper le sol, c’est aussi limiter l’extension en surface, densifier sans saturer le sol des villes. Enfouir pour protéger mais enfouir également pour être protégé. Le foyer, les salles de conférences et leurs espaces attenants sont ainsi préservés du bruit et sécurisés. Par leur position en sous-sol, ils acquièrent ainsi une dimension symbolique. Le foyer est surmonté d’un grand luminaire à l’échelle du lieu fait de lames de verres verticales. L’ensemble des salles de conférences est équipé en plafond d’un système acoustique performant. Les cabines d’interprètes, les vestiaires et l’ensemble des espaces de service sont contenus dans les noyaux structuraux en périphérie du foyer central. C’est le domaine de l’invisible. La symbolique des formes est explicitement sollicitée pour exprimer l’image de l’organisation à des fins de communication institutionnelle, une lecture “au premier degré” de l’objet signifiant.

La définition d’un nouveau « sky-line » apparaît et induit le jeu relationnel qui unit fonctions et relations.

C’est le domaine du visible.

L’hôtel de bureaux: L’immeuble de bureaux est un lieu de travail, d’organisation et de clarté. Il est composé de grands espaces bien éclairés et dégagés. La disposition fonctionnelle de l’espace de travail a déterminé la profondeur du plan. Le bâtiment est accessible par deux entrées sécurisées depuis le parc et la rue de Varembé. Il est relié depuis le rez-de-chaussée inférieur au bâtiment principal. Un grand atrium central sur toute la hauteur de l’édifice unifie et relie l’ensemble octroyant un apport en lumière naturelle généreux à chaque étage de bureaux. Les grandes salles de réunion, flexibles et modulables en fonction des événements, sont accessibles de plain-pied depuis le niveau du parc. Le programme mixte (sport, infirmerie, culture, ateliers) est réuni sur un seul niveau et fait la liaison par une passerelle avec le bâtiment UIT Montbrillant. L’ensemble des étages de bureaux est distribué par deux noyaux de circulations verticales qui desservent chacun des niveaux. Chaque plateau est optimisé pour deux départements distincts. Ils sont fonctionnels et modulables grâce à une trame régulière et à une structure porteuse extérieure à la façade. Les cloisons légères et les noyaux indépendants autorisent une grande modularité qu’ils soient divisés en unités individuelles ou configurés en ‘’open space’’ favorisant l’esprit d’équipe. Ce principe garanti également une adaptation aisée à des besoins futurs.

Un soin tout particulier est donné à l’ergonomie de travail garantissant un confort d’utilisation aux utilisateurs. Chaque département, dont le dernier niveau occupé par les bureaux de direction, bénéficie d’une triple orientation Le plafond de chaque étage est composé de dalles à caisson en béton à l’intérieur desquels s’insère un système simple d’acoustique et d’éclairage. Les grands volumes de verre gomment le plan, la limite, et favorisent la pénétration généreuse de lumière. Un système de stores filtrants contrôle le degré de luminosité intérieure. L’accès livraison, la reprographie et l’espace pour la sécurité se situent en façade au rez-de-chaussée de la rue de Varembé bénéficiant ainsi d’apport en lumière naturelle. Les locaux techniques (informatique, CVS, dépôts) prennent place en sous-sol. Une partie des installations de ventilation se trouvent également en toiture avec la station de radioamateur de l’UIT.

Unité et intemporalité: Le nouveau siège doit être un emblème pour l’UIT, mais aussi, par extension, de la Genève Internationale. Il doit être perçu comme un symbole exprimant sans ostentatoire, le rôle même de l’UIT dans le monde. Au-delà, il a vocation à s’inscrire comme un élément fort de composition au cœur du site international de Genève. Un bâtiment institutionnel doit être pour de longues années un instrument fiable et productif. Ainsi, le verre, le béton, la pierre et l’acier unifie l’ensemble. Un choix structurel fort et simple renforce le caractère unitaire et plastique des volumes leur conférant une lecture monolithique et intemporelle. Une dualité de vocabulaire s’exprime entre légèreté et transparence du verre et stabilité de la grille extérieure en béton. La structure du bâtiment est une grille forte et puissante en béton préfabriqué, poncé afin d’en révéler la minéralité et les agrégats, de couleur claire portant et protégeant une façade de verre. S’inscrivant dans une variation sur le thème d’une composition à dominance verticale, les verres de grande taille développent une esthétique singulière de la transparence. Les noyaux intérieurs revêtus de marbre légèrement poli, reflétant le soir l’éclairage et procurant des ombres, renforcent l’image institutionnelle et durable de l’organisation. Les sols des espaces représentatifs utiliseront la même pierre pour donner unité à l’ensemble. Les planchers techniques des espaces de travail seront revêtus de moquette de couleur claire afin de réduire toute réverbération sonore.

Techniques et architecture: Le concept énergétique du projet est le produit de cette réflexion et vise à limiter les besoins en énergie et à minimiser le recours aux énergies non renouvelables passant par une conception spécifique du bâtiment et des ses installations techniques correspondant à son exploitation. Le projet a pour objectif la performance énergétique la plus adaptée tant en terme d’usage qu’en terme d’investissement, par l’apport de solutions simples et économiques, au profit d’une architecture climatiquement saine et équilibrée. Le concept de production de chaleur prévoit l’utilisation d’un chauffage à distance s’appuyant sur le GLN (Genève Lac Nations). Le partage de ressources devient une manière de minimiser les frais d’exploitation et d’entretien. C’est également un moyen d’optimiser au mieux les rendements des installations de production de chaud. L’ensemble des vitrages exposés au rayonnement solaire estival sont équipés de protections solaires extérieures sélectives (verre triple) visant à rejeter le rayonnement solaire thermique sans nuire de manière inutile à l’apport d’éclairage naturel. Dans les bureaux, un système de plafonds thermiques rayonnant permet d’assurer le confort en froid et en chaud individuellement sur chaque place de travail. Le projet tend à enterrer le moins possible les divers programmes demandés afin de minimiser les mouvements de terre sur le site. Sur le front de la rue de Varembé, le parvis au devant les deux bâtiments projetés est redessiné afin d’établir une continuité avec la trame structurelle des façades incluant places de parking et de végétation sous forme de pins échappés du nouveau jardin de la pinède adjacente.

Competition

with Collin Fontaine Architectes Rosetta

 

    

Communication and transmission: Throughout history, communication has served as the fundamental means through which people, as individuals and communities, liberate themselves. It occurs at two levels: The first one combines communication with sharing, understanding and respect for others.The second one, reinforced by technology, focuses on the concept of transmission. Communication makes it possible for individuals and communities to be represented, to relate to one another and to take action on the world. Communication stands for social progress, ensuring relationships between free individuals and undertakes the hope of equality of all democratic societies. It has a major role to play in the 21st century. The diversification of our forms of communication, brought into scene by new lifestyles, create richer, quasi continuous exchanges. The triumph of these new techniques, which demand a learning process, enables a better mutual understanding between cultures, bringing communities together. Architecture explores the boundaries between reality and the imaginary world, searching for new ways of social and technical organization and materializing their final visual expression. It is precisely this way of anticipating the future and of enlightening the present global society that defines and legitimates its role. An urban landscape: The project calls for showing the notion of urban landscaping, re-introducing composition, addition, volumetric sets, as seen up-close in the foreground or seen from a distance, as a background. This scene, in the spirit of urban art, uses its same means of expression through colors, shape of the city on the below ground level, skyline or continuous or discontinuous order of construction, and makes reference to the city as an artificial landscape. This approach takes into account the human’s viewpoint, the perspectives, the plantings, and all of the elements of urban aesthetics. Its relation to the natural site, as well as the views showing the surrounding landscape, are prepon-derant. This scene is a subdivision of three parts: underground void spaces, surrounding buildings as masks and volumes emerging that appear at all angles such as monuments. The passages are the transition between void and mass on the outside space of the project.They serve as the visual connections to the adjacent areas, making it possible to understand the urban scale, and the relation between the park and the street. The building order, composed by the addition of elements, in a necessary strategy of complement, is an act of urban planning and transposition.

The project’s volume, which complies with the legal dimensions given by the urban context, takes into consideration the pedestrian’s viewpoint, perspectives and vegetal elements. This re-composed urban landscape highlights the balance of the built elements, their relation, and their proximity. Horizontality and verticality: The public and representative access is located at Avenue Giuseppe Motta. The visitor’s path crosses through a mineral garden that also welcomes service vehicles. It is visually enlarged by a long basin and leads to the building’s secured lobby. The enclosure re-creates a subdivision of the modular grid of the projects façade.

As with all of the other entries into the site, UNMOSS security standards are respected. The main building is designed as a space open to the outside, transparent and luminous. It develops on one level, delicately emerging from the garden level, and gives unity to the whole in the ways of a pavilion. The horizontality of this pavilion sets up a dialogue with the verticality of the office building. It marks the end of the park and guides the visitor towards the wide walkway, progressively accompanying him to Rue Varembé. Its ceiling is composed by a system of coffered slabs holding a suspended diffused light system. At the center of it a patio is carved. In the middle of it, a tree, a symbolically secular element. At the west side of the project, a garden of wild pines is created. This newly planted element softly establishes a couture between the project and the site of the CICG, the International Conference Centre in Geneva. All the programmes at this level are structured around the interior patio. The thematic area is directly linked to the entrance lobby. It can be easily turned into conference rooms using a series of sliding walls that are hidden in the structural framework. The restaurant-cafeteria is on a balcony over the street and over the wild pines. It is well lit, open on three sides and extends onto a terrace in the central patio. From the lobby, an interior path leads the visitor to climb a spacious staircase to go to the ground floor on Varembé and to the conference rooms.

There is a second entrance on the ground floor on Varembé. The delegate lounge and the cyber-café are located on this façade facing the street. This balcony level over the lobby of the conference rooms is also linked with the lounges for delegates. The visible and the invisible: The relation between the street and the park is conditioned by topography.

Occupying all of the surface in the subterranean zone, besides the special quality of each space with its own characteristics, leads to a potentially intelligent utilisation of the basement. The project occupies the basement as a space in its own right, giving it a remarkable quality. The use of the below ground level also limits the extent of the areas in surface, densifying its use without saturating the city. To burrow is aimed to protect, but also to be protected. The lobby, the conference rooms and the area around them are protected from noise and secured. Being at a lower level, they take on a symbolic aspect. Above the lobby, corresponding to the size of this area, there is a large lighting made of vertical glass panels. The ceilings of all the conference rooms contain a high level acoustic system. The interpretation panels, the dressing rooms and all of these service areas are located in the structural framework surrounding the central lobby. It is the domain of the invisible. Symbolism of shape is explicitly requested to give the Organisation an image of the purpose of its work in promoting institutional communication, with a “first degree” reading of its relevance. A new skyline definition appears and induces the relational inter-play that unites functions and relations.

It is the domain of the visible.

The hôtel de bureaux: This office building is the place for work, organisation and clarity. It has large open area, well lit and free flowing. The plans’ dimensions were made for the functional set-up of the workplace. There are two secured entrances to the building from the park and the rue de Varembé. The office building It is connected on the lower ground floor to the existing building. A large central atrium reaching the full height of the building unites and connects the whole, offering a generous supply of natural light to each office floor. The large meeting rooms are, depending on the event held, flexible multi-purpose rooms, accessible from the garden, on the same level.

The mixed programme such as sport, infirmary, culture or workshops is together on one floor and is linked to the Monbrillant ITU building by a suspended walkway. Two vertical communication nucleus serve all the office floors at each level. The use of each floor is optimised so it can be used by two different departments. They are functional and multi-purpose, with a regular frame and a supporting structure outside the façade. Light-weight partition walls and independent elements are adapted for many uses, either by dividing into individual units or setting up in openspace to favour team spirit. This principle also guarantees its adaptability to meet future needs. Very special care is given to the ergonomics of work to guarantee comfort to users. Each department enjoys triple orientation, the highest floor being used by management offices. The ceiling of each floor is made of concrete coffered slabs containing acoustic and lighting systems. Large volumes of glass fade the plan, limit it, and favour generous light penetration. A system of light-filtering shades control the amount of internal luminosity. Delivery access, reprography and security areas are located on the ground-floor façade of the rue de Varembé and therefore they also profit from natural light. The technical premises (computer systems, CVS, deposits) are located in the basement. Part of the installations for ventilation are also located on the roof with the amateur radio station of the ITU.

Unity and timelessness: The new headquarters should be an emblem of the ITU, but also, by extension, of the International City of Geneva. It should be seen as an unostentatious symbol expressing ITU’s true role in the world. More than this, it should become a well-designed element at the heart of Geneva’s international cen-tre. An institutional building should be a durable, productive instrument for many years to come. Therefore, the glass, the concrete, the stone and the steel will bring it all together in unity. The structure is a strong grid in white precast concrete, sanded to show its mineral composition, and supporting and protecting a glass façade, in a dominant vertical composition. The large glazing volume develop a singular transparency aesthetic. Interior units are covered by slightly-polished marble, reflecting the evening light, while casting shad-ows, re-inforce the organisation’s long-lasting institutional image. The floors in the delegates’ areas are made of the same stone to give an overall impression of unity. The floors in the working areas will have light-coloured wall-to-wall carpets to reduce reverberations of noise.