Logements collectifs

Vieusseux-Genève

Philippe Meyer Architecte - Logements collectifs
Philippe Meyer Architecte - Logements collectifs
Site plan
Philippe Meyer Architecte - Logements collectifs
Plans
Philippe Meyer Architecte - Logements collectifs
Sections
Philippe Meyer Architecte - Logements collectifs
Plans
Philippe Meyer Architecte - Logements collectifs
Plans
Philippe Meyer Architecte - Logements collectifs
Plans
Philippe Meyer Architecte - Logements collectifs
Sections
Philippe Meyer Architecte - Logements collectifs
Plans
Philippe Meyer Architecte - Logements collectifs
Plans
Philippe Meyer Architecte - Logements collectifs
Plans
Philippe Meyer Architecte - Logements collectifs
Sections and facades
Philippe Meyer Architecte - Logements collectifs
Sections and facades

Logements collectifsVieusseux-GenèveSCHG GENEVA

HB-PARC

« Il y a deux menaces pour le monde : l’ordre et le désordre »
Paul Valéry

S’insinuant entre les arbres, le projet propose l’installation permanente d’immeubles à l’intérieur de l’espace défini d’un parc.

À l’aide d’objets jouant sur la similarité formelle et la diversité d’échelles, le mode d’installation, par bornage, constitue un environnement et crée une interdépendance avec le (déjà) construit.

Ce jeu d’insertion, associé à la morphologie des différents îlots bâtis qui le composent, s’adapte aux proximités induites par la forte densification exigée.

Établissant une continuité de la lecture paysagère du site, cette forme de ponctuation permet, dans sa variété, d’en réduire l’impact.

Respectant les distances et droits de vue de chacun des édifices préexistants, tout en s’imposant une stricte et commune orientation vers les points cardinaux, chaque fragment s’efface légèrement sur l’une de ses arêtes, ouvrant ainsi d’autres perspectives.

Porté par un socle qui constitue l’émergence d’une nouvelle topographie, et dont le retrait souligne un léger porte-à-faux, chaque bâtiment est desservi par des cages d’escalier dont l’accès se fait depuis une cour intérieure.

Constituant un véritable hall d’entrée à ciel ouvert, un espace de calme autour duquel tous les appartements se groupent, il est la part protégée d’un parc sans rupture.

Adoptant une teinte claire pour capter davantage de lumière, ses façades déclinent une grille de composition où se succèdent, à l’identique de la peau externe, baies et loggias.

L’exigence économique d’un coût de construction mesuré conduit à travailler dans une forme raisonnée du catalogue industriel.

Les éléments horizontaux sont préfabriqués ; la trame verticale des façades autoportantes est, elle, coulée en place.

Exprimant ainsi, par l’absence de joint, une plus forte massivité, les façades se dessinent par le jeu aléatoire des volumes soustraits pour chaque loggia.

Se parant d’une couleur terre, elles se fondent dans l’environnement végétal, absorbant lumière et chaleur lorsque l’ombrage disparaît.

Totalement dépendantes du (déjà) construit, la densité et la mixité augmentées n’obéissent qu’à quelques règles dimensionnelles : horizontalité supérieure de référence, régularité de la trame spatiale et constructive, balance de l’emprise au sol et de l’altitude contrôlée.

Trouvant alors, dans la constance de leur vocabulaire, les fondements d’une nécessaire diversité, le projet vise à offrir à tous des appartements familiaux de qualité, majoritairement traversants, avec une vue, un ensoleillement, une échappée…

HB-PARC

There are two threats to the world: order and disorder
Paul Valéry

Slipping between the trees, the project proposes the permanent installation of buildings within the defined space of a park.

Using objects that play on formal similarity and scale diversity, the method of installation—by staking—creates an environment and an interdependence with the (already) built.

This insertion game, associated with the morphology of the various built islands it comprises, adapts to the proximities induced by the required high density.

Establishing continuity in the site’s landscape reading, this form of punctuation, through its variety, helps reduce the overall impact.

Respecting the distances and sight rights of each pre-existing building, while imposing a strict and shared orientation toward the cardinal points, each fragment gently withdraws along one of its edges, thus opening new perspectives.

Set on a base that forms the emergence of a new topography, and whose recess highlights a slight overhang, each building is served by stairwells accessed from an interior courtyard.

Forming a true open-air entrance hall, a calm space around which all the apartments cluster, it becomes the protected part of a seamless park.

Adopting a light hue to better capture daylight, its façades present a compositional grid where, as on the external skin, bays and loggias follow one another.

The economic requirement of a measured construction cost leads to a reasoned use of industrial catalog components.

Horizontal elements are prefabricated; the vertical framework of the self-supporting façades is cast in place.

By eliminating joints, this technique expresses greater massiveness, with façades shaped by the random subtraction of volumes for each loggia.

Clad in an earthy color, they blend into the vegetated surroundings, absorbing light and heat when shade disappears.

Entirely dependent on the (already) built, the increased density and mixed use follow only a few dimensional rules: upper horizontal reference line, regularity of spatial and construction grid, and balance between footprint and controlled height.

Thus, through the consistency of their vocabulary, the project finds the foundations of a necessary diversity, aiming to offer everyone high-quality family apartments, mostly dual-aspect, with views, sunlight, and openness...