998_Transformation d'un appartement

Genève

Philippe Meyer Architecte - 998_Transformation d'un appartement
Philippe Meyer Architecte - 998_Transformation d'un appartement
Philippe Meyer Architecte - 998_Transformation d'un appartement
Philippe Meyer Architecte - 998_Transformation d'un appartement
Philippe Meyer Architecte - 998_Transformation d'un appartement
Philippe Meyer Architecte - 998_Transformation d'un appartement
Philippe Meyer Architecte - 998_Transformation d'un appartement
Philippe Meyer Architecte - 998_Transformation d'un appartement
Philippe Meyer Architecte - 998_Transformation d'un appartement

998_Transformation d'un appartementGenève Privé

avec Pierre Bouvier

Calmer le jeu

Ou plutôt, en jouer un autre; ou encore, inventer de nouvelles règles pour un jeu duquel on s’est fatigué,  pour aérer, simplifier, mettre en évidence, retrouver le plaisir de jouer, et d’habiter.

D’entrée, avoir la vue, et la lumière, dans un espace qui cesse d’être un sas étroit et opaque, pour s’ouvrir sur les quais, et le lac.

Puis, être conduit, naturellement, vers le séjour, par une grande bibliothèque, ou plutôt un grand élément de bois n’offrant effectivement au regard que des rayonnages mais dissimulant un vestiaire pour les invités, un escalier, une partie du mobilier de cuisine et d’autres secrets encore...

Ce meuble, formant fond de scène au séjour, unifiant les deux parties de la pièce, se découpe, d’une part pour laisser le passage vers la cuisine, et de l’autre pour former le garde-corps de la mezzanine devenue balcon. Il s’affirme en tant qu’élément de mobilier, détaché de la toiture qui file derrière lui, laissant percevoir la continuité de l’espace; il forme cimaise et accepte divers accrochages sur des panneaux coulissant devant les étagères, au gré des différentes volontés de mise en scène.

Le meuble exploite la plus grande longueur possible, pour l’offrir au regard et au parcours. Il profite du potentiel de dilatation ou de compression de tout espace pour en exalter les caractéristiques propres.

Un seul élément forme maintenant entrée, cimaise, bibliothèque, escalier, vestiaire, garde-corps et sépare le séjour des autres pièces, tout en ne laissant apparaître que ce pour quoi il a été demandé.

Une bibliothèque, pour des livres, dans la lumière.