EDM_Maison d'hôtes

Genève

Philippe Meyer Architecte - EDM_Maison d'hôtes
Philippe Meyer Architecte - EDM_Maison d'hôtes
Philippe Meyer Architecte - EDM_Maison d'hôtes
Philippe Meyer Architecte - EDM_Maison d'hôtes
Philippe Meyer Architecte - EDM_Maison d'hôtes
Philippe Meyer Architecte - EDM_Maison d'hôtes
Philippe Meyer Architecte - EDM_Maison d'hôtes
Philippe Meyer Architecte - EDM_Maison d'hôtes
Philippe Meyer Architecte - EDM_Maison d'hôtes
Philippe Meyer Architecte - EDM_Maison d'hôtes
Site plan
Philippe Meyer Architecte - EDM_Maison d'hôtes
Courtyard floor
Philippe Meyer Architecte - EDM_Maison d'hôtes
Groundfloor
Philippe Meyer Architecte - EDM_Maison d'hôtes
First floor
Philippe Meyer Architecte - EDM_Maison d'hôtes
Longitudinal section
Philippe Meyer Architecte - EDM_Maison d'hôtes
Detail

EDM_Maison d'hôtesGenèvePrivé

bâti

Distinction FAS SIA

Nous avons hérité d’une cour à l’abandon, une cour oubliée au fond d’un corridor, un non-lieu. Il nous fallait inventer un programme pour lui redonner vie et la révéler. L’architecture sert , aussi, nous le croyons, à cela. Un thème riche, l’installation d’une maison de ville pour y loger des chambres d’hôte. Verticalement , profondément , la cour s’est agrandie et, au-delà de la forme, imposée, nous avons fait le choix d’une unique matérialité. Observée de toute part , sa toiture devenait sa façade principale, recouverte de cuivre, elle s’est en quelque sorte propagée pour habiller par déclinaison, l’ensemble, dans une abstraction géométrique. Le but poursuivi était de démontrer que, dans une situation historique presque figée, il demeurait possible de proposer une définition contemporaine de l’espace et de sa représentation.

Une construction difficile, pénible, s'édifiant loin de tout accès aisé, a conduit, par adéquation, à l'emploi de matières nobles mais simples, empruntées à un vocabulaire décalé. Des contreforts habillés de béton battu. Une brique de parement, pour les murs comme pour les sols d'une cour plantée. Une ferblanterie du cuivre recouvrant toiture et façades exposées. De l'acier brut , cintré et ciré, enveloppant le plafond du corridor d'accès dont les murs revêtus d'argile et de mortier, alternent douceur et rugosité. Ainsi, en renouant le lien qui existait autrefois avec la rue, nous nous inscrivons dans une continuité, celle de la ville qui se bâtit sur elle-même, encore et sans cesse. La cour, c’est la maison ?

 

Project team: Marta Balsera, Laurent Carrera, Alberto Daniel Fornos, Liliane Rössler

Photo credits: Joël Tettamanti

built

Distinction FAS SIA

   

We inherited an abandoned courtyard, a forgotten courtyard at the end of a corridor, a non-place. We had to invent a programme to reveal it, to breathe new life into it. We feel that architecture also serves this purpose. A rich theme: the installation of a town house to accommodate guest rooms. Vertically and underground, the courtyard grew and, beyond the form imposed on us, we choose to implement a single materiality. Visible from all sides, the roof became the main façade, covered with copper, spreading to a certain extent to give the whole ensemble a geometric abstraction. The aim was to demonstrate that in a nearly frozen historical situation, it was still possible to offer a contemporary definition of space and its representation.

Through considerations of appropriateness, a difficult, arduous construction built far from any easy access led to the use of refined yet simple materials, drawn from an offbeat approach: retaining walls dressed in beaten concrete; decorative brick for the walls and floors of a plant-lined courtyard.
Copper covering the roof and exposed façades. Steel cladding, arched and waxed, enveloping the ceiling of the entrance corridor with the walls clad in clay and mortar, alternating the rough with the smooth.
In reviving the link that previously existed with the street, we have therefore opted for continuity with the city that is endlessly building on itself.
Is the courtyard the house?

 

Project team: Marta Balsera, Laurent Carrera, Alberto Daniel Fornos, Liliane Rössler

Photo credits: Joël Tettamanti